Il est à bout de souffle faute de réforme d'ampleur depuis 1958, à une époque où nous étions moins nombreux, où nous vivions moins longtemps et où l'enjeu était de soigner des maladies infectieuses aiguës. La médecine a progressé, la population a vieilli et les pathologies chroniques se sont développées. Notre système n'a pas su évoluer, de plus en plus hospitalier, de plus en plus centralisé.
Madame la ministre, le diagnostic de notre système de santé est unanimement partagé. Il nous faut le réinventer. Ce n'est pas aux Français de s'adapter au système, mais au système de s'adapter aux Français.