Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, c'est la main sur le coeur qu'Emmanuel Macron nous a promis d'éradiquer la pauvreté.
Le compte n'y est pas et la pauvreté n'est pas près de disparaître. Par ses annonces, le Président de la République devient l'artisan principal de l'apartheid social qui fait et fera des ravages dans notre société. La pauvreté déstabilise des millions de vies, ronge nos familles et tue dans l'indifférence.
Le président des riches confirme qu'il est aussi le président anti-pauvres, avec son revenu universel d'activité qui maintiendra les pauvres dans la précarité, son service public d'insertion qui arrive alors qu'il rabote le service public, et sa promesse d'insertion par l'activité économique qui intervient alors qu'il brise l'activité économique en disloquant le pouvoir d'achat. Rien pour la gratuité des cantines. Rien pour l'emploi des jeunes. Rien pour l'accès à la santé. Rien pour nos artisans, commerçants et agriculteurs. Rien pour le million de travailleurs pauvres. Rien pour nos retraités.
Le 25/09/2018 à 00:00, chb17 a dit :
La gratuité des cantines serait effectivement une décision importante.
Son pâle ersatz, consistant à faire payer par des collectivités locales déjà exsangues un petit déjeuner sans grande incidence ni sur la santé des élèves ni sur la prospérité ou l'égalité des citoyens, c'est typiquement de la poudre aux yeux. Du macronisme pur jus : plus besoin de s'occuper de la pauvreté quand on fait fournir aux petits du yaourt sucré et une tranche de brioche au nutella bio 4 fois la semaine ?
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