Je vais prendre deux minutes pour le défendre, monsieur le président.
Jean-Paul Lecoq a dit ce que nous pensions de l'esprit du texte. Nous sommes – comme nos collègues sur tous les bancs de cet hémicycle, j'imagine – profondément attachés aux valeurs de la République ; et pour défendre ces valeurs, nous devons veiller à l'équilibre des pouvoirs ainsi qu'à leur séparation.
Or, depuis le début de la mandature, on assiste à une progressive remise en cause de cette séparation : nous avions eu l'occasion de le dire, lors des débats sur la loi Travail, avec la remise en cause du pouvoir prud'homal.