L'article 52 prépare la sortie totale de l'État du capital d'ENGIE, déjà amorcée en 2006 lors de la fusion des groupes GDF et Suez ; aujourd'hui, le Gouvernement souhaite parachever son désengagement. Nous nous interrogeons sur l'utilité de cette réforme, surtout à un moment où la question du gaz est au coeur d'un conflit géopolitique et de nos relations avec la Russie, les États-Unis, voire la Chine. Dans la conjoncture actuelle, les prix du gaz ont augmenté de 6 % à 7 % le 1er juillet ; c'est la plus forte augmentation depuis six ans.
Telle est la question que nous nous posons, même s'il faut reconnaître que l'État ne détient plus que 24 % du capital d'Engie et 34,8 % de droits de vote dans son conseil d'administration. Il s'agit d'un secteur économique tout à fait stratégique, d'autant plus, je le répète, que le prix de cette énergie augmente depuis quelques mois – d'où mon amendement de suppression CS581.