Je regrette que nos échanges en arrivent à ce point Godwin : c'est ce qui arrive quand on n'a plus d'argument de fond… Malgré nos désaccords, nous sommes pourtant capables d'avoir des débats intéressants, comme vous l'avez reconnu lors d'une précédente réunion.
Je maintiens que la logique que vous poursuivez ne fait que retarder une bifurcation nécessaire, peu importe que vous l'acceptiez ou non, et qui nous permettra d'atteindre des objectifs que vous prétendez viser, comme la relance de l'activité. Votre raisonnement a une cohérence : cela fait vingt ou trente ans que l'on répète qu'il faut réduire les règles, même si on ne l'a peut-être pas encore fait dans les proportions que vous souhaitez maintenant. Vous achevez ce que vos prédécesseurs ont commencé à faire, et vous aurez au moins le mérite de pousser le curseur jusqu'au bout. On pourra ainsi vérifier, demain, si cela fonctionne.
Je pense que ce ne sera pas le cas mais, de grâce, quand nous avons des débats de fond – dans lesquels je vous sais talentueux – ne tombez pas dans des points Godwin qui empêchent une vraie discussion, argument contre argument. Si nous ne sommes pas d'accord, ce n'est pas grave : l'avenir dira qui a raison. Pour ma part, je souhaiterais que la bifurcation ait lieu le plus tôt possible, car je pense que ce sera le mieux.