et que leur usage est extrêmement réglementé dans d'autres, comme les États-Unis. Par ailleurs, sur un tel sujet, ne serait-il pas plus prudent d'agir en liaison avec nos partenaires européens ?
Je pense que nous prenons des risques. Un risque systémique, d'abord, car ce type de produit peut s'avérer au moins aussi dangereux que les CDO et CDS – collateralized debt obligation et credit default swaps – qui ont conduit à la crise de 2008. La France serait alors la première touchée, emmenant avec elle ses partenaires de la zone euro. Pouvez-vous nous garantir qu'il n'existe pas de tel risque ?
Un risque pour les investisseurs, ensuite, car ce type de produit se popularisant, il sera acheté demain par des investisseurs peu avertis, qui vont y engager leurs économies, qui seront parfois celles d'une vie. Quelles garanties pouvez-vous nous apporter sur ce point ?