Monsieur le Premier ministre, le Président de la République a reçu hier, à l'Élysée, cinq présidents de métropoles comptant plus de 500 000 habitants pour discuter d'une fusion entre instances départementales et métropolitaines. Semblent aujourd'hui concernées les métropoles de Lille, Bordeaux, Nice, Toulouse et Nantes. Le Président de la République souhaite apparemment s'inspirer de l'exemple du Grand Lyon, fusionné en 2015 avec le département du Rhône, en répliquant ce processus dans d'autres territoires.
Mais la fusion-absorption lyonnaise a-t-elle eu un effet positif ? Actuellement, ni étude d'impact ni évaluation n'ont analysé le bien-fondé de cette fusion – même si certains dans cet hémicycle sont sûrement plus au fait que d'autres.