À l'issue de la réunion, l'Élysée a affirmé qu'un consensus s'était dégagé sur « un schéma-cible de département-métropole ». Or il y a des disparités flagrantes entre les départements concernés. Pour ne citer qu'un seul exemple, le département du Nord a une géographie particulière : il s'étire sur plus de 200 kilomètres, dont la métropole occupe tout l'espace central. Ce n'est pas le cas des Alpes-Maritimes ou de la Haute-Garonne.
Aujourd'hui, le département est un outil de péréquation sociale. Demain, la réforme – telle qu'elle transpire – provoquerait l'apparition d'une métropole concentrant toutes les richesses, au détriment du reste du territoire qui s'en trouverait appauvri.