Je veux bien engager un dialogue, si vous m'en laissez le temps, monsieur le président ! Il n'y a pas de problème.
S'il faut améliorer et simplifier, nous devons rester dans le cadre d'un État de droit et préserver les droits de la défense. Je vais me faire son avocat : jusqu'à preuve du contraire, un terroriste a le droit d'être défendu, et personne n'a déposé d'amendement dans le sens contraire. On sort de l'état d'urgence pour entrer dans une autre période, qui doit conserver l'esprit de l'État de droit. Il faut donc prendre le temps d'auditionner avant de modifier la procédure pénale. Cela ne peut se faire à coup d'amendements qui relèvent du bricolage. Je suis d'accord avec la ministre, lorsqu'elle dit que nous allons travailler sur le sujet et prendre le temps nécessaire.