Messieurs les ministres, madame et monsieur les rapporteurs, rien de ce que je vais dire au nom du groupe GDR ne vous surprendra.
Mon collègue Stéphane Peu, M. François Pupponi et d'autres fins connaisseurs et acteurs de la réalité du logement social dans notre pays ont démontré, avec force arguments, les risques que le projet de loi ÉLAN fait courir à la cohésion sociale de notre pays ; nous considérons, pour notre part, qu'ils sont bien réels.
Ce projet de loi est ainsi une étape majeure dans l'affaiblissement d'un modèle qui peut certes être contesté et amélioré, et dont les résultats auraient mérité d'être examinés, en particulier s'agissant de son financement, mais qui intéresse près de 75 % des Français dans leur parcours de vie – car au-delà du parcours résidentiel, c'est bien de cela qu'il est question.
Ce modèle repose sur un cadre partenarial de proximité dont le profit est finalement absent – et c'est peut être cela qui vous insupporte, car c'est ce qui insupporte en général les libéraux. Les marges dégagées servent au développement toujours plus poussé des capacités de construction afin de répondre aux besoins du pays.
Dès le début de cette législature, le logement social a été au centre de votre politique de réduction de la dépense publique. Il en a été ainsi avec la baisse des APL, …