… Ce sont de très belles pages, où il écrit : « Notre couleur de peau n'est pas un signe distinctif à Paris, pas autant que le fait d'être américains, dont témoignait notre piètre maîtrise du français. Nous n'avons pas été réduits à l'esclavage en France, nous ne sommes pas le problème particulier des Français ni leur fierté nationale, nous ne sommes pas leurs nègres. »
Moi, je me demande où nous en sommes dans cette histoire, et surtout j'aimerais qu'on puisse continuer à dire, non seulement à Paris mais aussi à Aulnay-sous-Bois ou à Beaumont-sur-Oise que la couleur de peau n'est pas un signe distinctif, mais je n'en suis pas certain. J'aimerais que cette guerre larvée cesse, à la fois pour nous, pour les habitants des quartiers populaires, et pour la police elle-même.