Je souhaite vous interroger à mon tour sur la menace que fait peser sur le modèle français de volontariat des sapeurs-pompiers la transposition, envisagée par le ministère de l'Intérieur, de la directive européenne sur le temps de travail, qui conduirait à cumuler le temps de travail salarié et celui consacré au volontariat, avec une limite hebdomadaire de 48 heures et une obligation de repos quotidien entre les deux activités. La professionnalisation à temps partiel du volontariat aurait donc des conséquences préjudiciables pour l'efficacité des pompiers. Dans un département rural comme la Mayenne, je le mesure chaque jour. Selon vous, notre modèle français de volontariat doit-il être préservé – je le souhaite – et dans ce cas exempté de l'application de la directive ou au moins bénéficier de dérogations adaptées ?