Dans notre arsenal de lutte contre le terrorisme, nous devons nous doter de tous les outils. J'entends bien ce que vient de dire notre collègue Lecoq : il faut d'abord tuer les racines du terrorisme. Bien sûr, cela doit être une action commune, mais il n'y a pas que cela.
Dans notre pays, en Europe et dans le monde, nous avons été marqués par le terrorisme. Rappelez-vous ces images des Twin Towers, aux États-Unis, le 11 septembre 2001… Personne ne les a oubliées. Nous avons connu des avions fous, des camions fous, comme à Nice, et nous connaîtrons peut-être un jour des bateaux fous. Que dira-t-on si nous avons laissé une petite maille ouverte dans la raquette, si nous n'avons pas utilisé un dispositif adéquat pour lutter contre un terroriste ? Nous ne devons rien laisser passer.
Quand vous prenez un avion, n'avez-vous pas une carte d'embarquement ? Ne présentez-vous pas une carte d'identité ? Quand vous prenez un TGV, ne montrez-vous pas une carte d'embarquement ou un ticket ? Quand vous vous baladez dans les rues des grandes villes, par exemple à Londres, la capitale d'un grand pays connu pour la protection très forte qu'il accorde aux libertés individuelles, n'êtes-vous pas filmés par un réseau de caméras dix fois plus important que ce que nous connaissons en France ?