Pourquoi, dès lors, serait-il impossible de traiter des données à caractère religieux ? La non-discrimination a bon dos. Là encore, privilégions une approche pragmatique : si nos ennemis revendiquent ouvertement de perpétrer leurs actes au nom de l'islam – que celui-ci soit, ou non, mal interprété n'est pas l'objet du débat – , il me semble opportun, et même nécessaire, d'utiliser les données personnelles qui peuvent faciliter le profilage des personnes susceptibles de perpétrer des attentats.