Nous n'allons pas refaire le débat et ménager le suspens : nous nous opposerons à cette motion de rejet pour trois raisons liées au texte même.
Un : la reconnaissance dans la loi de l'existence de fausses nouvelles n'est pas anecdotique, ne relève pas du slogan, mais de la réalité.
Deux : le devoir de coopération avec les opérateurs de plateformes nous semble fondamental à l'époque des GAFAM et du droit voisin, comme en attestent toutes les discussions que nous avons eues.
Trois : la sensibilisation des plus jeunes, en coopération avec l'éducation nationale, constitue pour nous un élément essentiel.
Ce texte équilibré propose une réponse répressive et éducative, c'est pourquoi nous voulons qu'il soit adopté. Nous ne voterons donc pas cette motion de rejet.
Le 11/10/2018 à 22:35, Laïc1 a dit :
"Trois : la sensibilisation des plus jeunes, en coopération avec l'éducation nationale, constitue pour nous un élément essentiel."
Ben oui, on va apprendre aux jeunes, en coopération avec l'éducation nationale, que Platon et Socrate étaient de grands démocrates, et que la philosophie protège la démocratie... Et même pas de risque qu'ils soient poursuivis pour divulgation de fausses nouvelles sur internet, le pied quand même d'avoir le pouvoir, on peut dire n'importe quel mensonge sans craindre d'être poursuivi.
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