Nous avons déjà eu ce débat sur l'éducation aux médias, et, à n'en pas douter, nous l'aurons de nouveau dans l'avenir.
Cette prise de parole aurait pu être un rappel au règlement, en raison de la remarque – que je qualifierais au mieux de désobligeante – que Mme la ministre a adressée à Emmanuelle Ménard et qui était pleine de sous-entendus quant à sa conception de la liberté et de l'éducation. Je ne comprends pas bien, madame la ministre, ce qui peut vous laisser circonspecte. Surtout, je ne comprends pas bien ces sous-entendus.
Si nous devions entrer dans ce genre de débat, nous pourrions vous interroger sur votre propre conception de la liberté – mais nous ne la comprenons que trop bien à travers cette discussion – ou sur votre conception du devoir du citoyen devant l'impôt. Nous pourrions, nous aussi, procéder par sous-entendus et amalgames malveillants. Les propos que vous avez tenus à propos d'une parlementaire qui défend une position parfaitement fondée sont inadmissibles, scandaleux, injurieux. Quand on a le bilan que vous avez, les démêlés que vous avez, on s'abstient de faire la morale aux autres !