Je vous remercie, monsieur le président, chers collègues.
Madame la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, hier, à Rennes et à Tolbiac, des individus, souvent extérieurs au monde étudiant, ont tenté d'occuper avec violence des locaux universitaires. Dégrader des équipements publics pour protester contre « les politiques de casse du service public », quel paradoxe ! Un paradoxe qui serait risible si les premières victimes de ces actes n'étaient pas celles et ceux qui, précisément, ont le plus besoin de l'enseignement public. Pour beaucoup de nos jeunes, seule l'éducation libère, seule l'éducation prépare à de nouvelles perspectives professionnelles et sociales. L'éducation est leur bien le plus précieux, j'en sais quelque chose. S'attaquer à l'université, tenter, contre la volonté de la majorité des étudiants, d'empêcher la tenue des cours, ce n'est pas défendre des idées, c'est compromettre l'avenir de milliers de jeunes qui n'ont rien d'autre pour réussir.
Le 14/10/2018 à 08:00, Laïc1 a dit :
" S'attaquer à l'université, tenter, contre la volonté de la majorité des étudiants, d'empêcher la tenue des cours, ce n'est pas défendre des idées, c'est compromettre l'avenir de milliers de jeunes qui n'ont rien d'autre pour réussir."
L'université, notamment dans les lettres et sciences humaines, est le lieu du conservatisme intellectuel le plus dur et absurde. Et il y a un conservatisme de gauche. L'idéologie règne en maître, la recherche est dénuée d'esprit critique, et les cours sont la caisse de résonance de cette fausse intellectualité. Dès lors, le malaise citoyen s'instaure, et il est légitime de se soulever contre un ordre intellectuel véhiculant des idées fausses, faibles, sans consistance, et de plus n'offrant aucun débouché sur le monde du travail.
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