Nous ne sommes certes pas encore à l'équilibre, mais nous n'en sommes plus très loin puisque, sur un volume de retraites de 308 milliards d'euros, notre déficit est proche de 7 milliards d'euros. Il ne s'agit donc plus de mettre en oeuvre une réforme paramétrique, comme cela a été fait précédemment, en décalant l'âge légal de départ à la retraite ou en allongeant la durée de cotisation.
Le futur système de retraite restera bien sûr un régime par répartition reposant sur la solidarité entre générations, et il sera universel, lisible et équitable. Je crois qu'il faut en finir, mes chers collègues, avec le maquis des quarante-deux régimes de retraite existants : demain, un euro cotisé devra donner les mêmes droits à chacun, quel que soit son parcours professionnel.