Dans ce dernier cas, il s'agit d'une région contrôlée par des insurgés, que le régime syrien entend reconquérir. On évoque le chiffre de 800 000 déplacés potentiels en cas d'attaque. Il est donc nécessaire d'arrêter l'escalade des violences et de parer au risque de voir de nouveaux migrants fuir leur pays. Cette situation inquiète également les pays voisins.
Monsieur le ministre, le bilan de l'action du Gouvernement nous semble en deçà de ce qui est attendu de la voix de la France dans la défense des droits de l'homme et des droits humanitaires.
Le 14/10/2018 à 23:59, chb17 a dit :
Madame la Député oublie commodément les dommages collatéraux de nos interventions en Libye, en Yougoslavie, en Ukraine etc., quand elle
"évoque le chiffre de 800 000 déplacés potentiels"
pour le secteur syrien d'Idlib. Larmes de crocodile ! Les droits de l'homme des habitants de Misrata ou Tripoli ne l'intéressent plus depuis 2011, pas plus que ceux de pays voués au chaos après nos pseudo sauvetages humanitaires, ou de Gaza...
Parallèlement à de beaux discours, la France a joué à plusieurs reprises la carte des rebello-terroristes pour appliquer apparemment le plan US de regime change. Contre Damas, elle a perdu. Et tant mieux, si l'on en juge par le rétablissement de la république syrienne à Alep ou à la Ghoutta, où nous cherchâmes par des cris d'orfraie "humanitaires", à protéger les putschistes sanguinaires : les syriens peuvent enfin y vivre, et reconstruire.
Alors "arrêter l'escalade de la violence" ? il ne faut surtout pas compter sur le Quai d'Orsay pour cela !
Quant au risque de voir arriver plus de migrants, la France l'aggrave en exacerbant les conflits. Pour permettre aux africains ou aux moyen-orientaux, ou aux afghans de rester chez eux, il faut laisser une chance à la paix. Ce qui est bien différent de la Pax Americana ou Parisiana.
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