Cet enseignement professionnel que nous appelons de nos voeux réussirait pour la première fois – car, hélas, ce ne fut pas le cas depuis vingt ou trente ans – à attirer et à insérer davantage. Et nous sommes en train d'en prendre le chemin, de manière très concrète, dès cette rentrée. En vingt ans, l'enseignement professionnel a perdu 11 % de ses élèves ; rien qu'en cette rentrée, il regagne 5 %, grâce à une mesure très simple : j'ai dit à chaque principal de collège de France qu'il ne serait plus évalué sur le nombre d'élèves qui partent dans l'enseignement général, technologique ou professionnel, ou en apprentissage. Cette disposition, qui s'est immédiatement traduite par une augmentation des effectifs, n'a rien d'une politique du chiffre, mais a tout de celle de l'intérêt de l'élève.