S'agissant de l'entreprise Viskase, que nous suivons de très près, vous pourriez présenter un panorama complet de la situation : l'entreprise a décidé de garder les vingt machines les plus performantes pour développer son activité sur votre territoire, auquel je connais votre attachement, et en Bretagne. J'ai demandé au délégué interministériel aux restructurations d'entreprises de prendre contact avec le président de Viskase pour nous assurer de ses intentions. Je vous tiendrai, bien entendu, vous-même comme les salariés, au courant de l'ensemble de ces décisions.
Nous nous battons aussi pour conserver GM& S dans la Creuse, et nous avons réussi à ce que l'usine reste ouverte. Nous nous battons pour qu'Altifort reprenne le site d'Ascoval, dans le Nord, où nous savons que la situation est difficile sur un marché de l'acier totalement déprimé. Nous nous battons pour que la transition entre Ford et l'éventuel repreneur Punch, à Blanquefort, près de Bordeaux, se passe dans les meilleures conditions possibles. Et je me bats pour que l'usine de Blanquefort reste ouverte : j'ai appelé, il y a quelques jours, le conseiller économique du président des États-Unis pour lui demander, à lui aussi, son soutien sur ce sujet.
Donc oui, nous nous battons pour garder chaque emploi en France, mais je vous le redis, la meilleure façon de développer l'emploi industriel, c'est de voter nos réformes sur l'allègement de la fiscalité du capital, sur le renforcement de l'innovation, sur la simplification de la vie des industriels. Votez nos décisions, vous soutiendrez l'industrie !