Monsieur le président, madame la ministre des solidarités et de la santé, madame la présidente de la commission des affaires sociales, mes chers collègues, entendez-vous, comme je les entends, les craintes, les inquiétudes et l'angoisse des Français pour leur santé et celle de leurs proches ? Entendez-vous, comme je l'entends, l'épuisement des professionnels de santé, en ville comme à l'hôpital ? Entendez-vous, comme je l'entends, la peur des patients hébétés à force d'attendre de longues heures allongés sur le brancard d'un couloir d'urgences ?
Derrière chacune de ces inquiétudes, chacune de ces angoisses, chacune de ces peurs, il y a la demande forte d'une réponse ambitieuse porteuse d'avenir et d'espoir pour notre système de santé.
Aujourd'hui, nos concitoyens attendent de nous une réponse juste, rapide et surtout efficace, une réponse qui sache s'affranchir des postures et dépasse les clivages, parce que, en matière de santé, les majorités et les minorités, les dogmes et les querelles d'élus doivent s'effacer devant la justesse et la grandeur de la mission qui nous est confiée.