Mes chers collègues, derrière les complexités de la procédure, il ne faut pas oublier l'humanité. C'est pourquoi nous devons toujours préserver un juste équilibre : d'un côté, il faut défendre fermement le droit de propriété ; de l'autre, nous devons prendre en considération les situations dans lesquelles des personnes vulnérables ont de grandes difficultés à accéder au logement – c'est un véritable problème dans notre pays. D'où la nécessité de distinguer le squat de résidences principales ou secondaires de celui d'autres biens non destinés au logement. Néanmoins, comme vous l'avez compris, nous ne faisons preuve d'aucune complaisance à l'égard des squatteurs. Les procédures et les mesures de protection existent ; à nous de les faire connaître et, surtout, appliquer.