… à l'instar de toutes les personnes qui ont eu une activité sexuelle rémunérée, quels que soient leur orientation sexuelle ou leur sexe.
Ce n'est donc pas un article spécifique aux donneurs homosexuels. La question n'est en aucun cas l'orientation sexuelle des personnes mais l'évaluation des risques individuels. Notre projet est de faire converger les critères de sélection des donneurs autour de l'évaluation des risques individuels et non en fonction du sexe de la personne ou d'une orientation sexuelle. C'est vers cela que nous allons, avec l'évolution des critères de sélection dans l'arrêté, et c'est ce qui sera discuté lors de la réunion du 14 novembre prochain.
Je souhaite assumer ma responsabilité devant vous : je me suis engagée à faire évoluer ces critères et j'ai commencé à agir bien avant la gestation même de cette proposition de loi. Je rendrai compte aux parlementaires de ce travail en cours, mais nous disons ici tous la même chose : nous pensons qu'il n'y a aucune raison d'exclure qui que ce soit à cause de son orientation sexuelle.