Je vous remercie, monsieur le président, d'avoir rétabli mon nom dans la liste des orateurs inscrits.
Sur ce sujet qui me tient à coeur, beaucoup a été dit et des propos de qualité ont été tenus. J'entends, madame la ministre, vos arguments de santé publique et de sécurité sanitaire, mais, alors que douze mois d'abstinence représentent déjà une éternité, vous en demandez trois de plus. C'est là un régime vraiment monacal !
Plus sérieusement, madame la ministre, dites-nous en quoi l'article 2 bis pose problème pour la santé publique, alors qu'il s'attaque… Madame la ministre, je ne sais pas si vous m'écoutez… Vous comprenez qu'après deux mille ans de stigmatisation et des luttes constantes sur ces bancs – rappelons-nous des discussions lors de la loi de 1982, ou encore de la loi sur le PACS ou le mariage pour tous – , nous en sommes toujours au même point, avec des lobbys, qui trouvent toujours de bonnes raisons pour empêcher les évolutions.