On a fait une comparaison avec l'arrivée au Canada, mais je ne vois pas le rapport entre les procédures d'entrée sur le territoire canadien et le sujet qui nous intéresse. Nous parlons ici de personnes qui sont en France depuis peut-être vingt ans : il ne s'agit pas d'une entrée sur le territoire français, ni d'une surveillance aux frontières. Ce ne sont donc là que des phrases, qui fonctionnent par mélanges, et aussi par incantations – ainsi, hier, s'agissant des enfants. Nous ne pouvons pas réfléchir dans ces conditions. Nous travaillons sur des sujets qui engagent la vie de nos concitoyens, des gens qui vivent avec nous : nous devons être très prudents.
Le fait d'être inscrit au fichier S n'est pas une preuve de dangerosité.