Je serai bref, car le débat a en effet eu lieu. Il s'agit d'appliquer, avec les personnes inscrites dans le fichier des personnes recherchées – les fameux fichés S, dont les cas comportent plusieurs degrés de gravité – , la même logique que pour le FSPRT.
Je veux dire à M. Valls, qui a quitté l'hémicycle, qu'il a posé de façon pertinente les termes du débat. Nos valeurs ou, pour reprendre le mot qu'il a utilisé, notre idéologie peuvent différer, même si l'objectif de l'essentiel – et, je l'espère, de la totalité – d'entre nous est de combattre le terrorisme. Nous divergeons seulement sur les moyens : le Gouvernement actuel, comme le précédent, veut rester dans le même cadre. Mais ce cadre, hélas, a fait tragiquement la preuve de son inefficacité, de son impuissance.
Face à cette situation nouvelle, face à cette menace très forte, nous devons utiliser d'autres outils, être moins naïfs et mieux nous protéger ; d'où la grande loi de programmation contre le terrorisme que nous appelons de nos voeux. Un tel texte permettrait d'embrasser toutes les questions, notamment celle des moyens – qui constitue l'énorme déficit du texte dont nous débattons – , de l'organisation des services – dont on ne parle jamais – …