Lorsque j'ai commencé ma carrière professionnelle, il y a bien longtemps, je travaillais à Paris. J'ai été bercé par une chanson qui disait : « J'aime flâner sur les grands boulevards ». Cette chanson avait au moins le mérite de la joie de vivre. Depuis, j'ai trouvé un drôle de changement. Quand je me balade, je trouve des blocs de béton, je trouve des soldats dont la mission est d'assurer ma sécurité. Je n'ai plus la même joie de me balader dans Paris qu'au temps de ma jeunesse. C'est parce que, comme mon collègue vient de le rappeler, nous sommes en guerre. Lorsque l'on est en guerre, on organise la résistance. Quand les blés sont sous l'orage, bien fou qui fait le délicat pour ne pas prendre en considération la nécessité d'organiser la lutte contre l'islamisme terroriste.