Certes, mais l'égoïsme n'entre pas dans les valeurs de la France. il nous faut donc nous intéresser à l'ensemble des pays.
Quid des djihadistes, des combattants, des mercenaires – ceux qui reviennent d'Ukraine, par exemple – partis se battre pour leurs idées, que je ne partage pas ? Ils deviennent apatrides, sans nulle part où aller. Souhaite-t-on que ces personnes se coagulent sur un territoire – je ne sais lequel – fassent armée et soient encore plus motivées pour se se battre contre nos démocraties ? Eh bien moi, je ne le veux pas !
Je m'efforce, par les décisions que nous prenons ensemble, de supprimer les causes, d'espérer en l'humanité. Je connais d'anciens soldats allemands qui sont aujourd'hui les premiers à combattre la résurgence du nazisme dans leur pays. Et on voudrait faire abstraction de ces comportements, considérer que l'humanité ne peut évoluer ? Eh bien moi, je reste confiant en l'humanité. Les gens reviennent ; on les contrôle, et on travaille avec eux. Ou alors cela voudrait dire que tout ce travail fait avec les préfets et les sous-préfets pour combattre l'islamisation dans nos quartiers n'aurait aucune valeur, ne servirait à rien !