Nous, nous augmentons sensiblement le minimum vieillesse et, plus graduellement et régulièrement, les pensions de retraite depuis 2017, au rythme de la hausse de l'activité, au rythme de ce que notre pays finance pour l'emploi à partir du travail : de 0,8 % en 2017, de 0,3 % en 2019, de 0,3 % en 2020.
J'ajoute que 40 % des retraités ne sont pas concernés par la hausse de la CSG et que plus de la moitié des autres s'y retrouve dès cette année grâce à la baisse de la taxe d'habitation, et s'y retrouvera encore plus en 2019 avec la deuxième tranche de cette baisse.
Pour les retraités, nous faisons le choix politique d'investir dans les vraies questions de qualité de vie qui les concernent, en particulier la santé. Le « reste à charge zéro », notamment, instauré dès 2019, sera total en 2021 pour l'optique, le dentaire et l'audition. Nous investissons 400 millions d'euros pour une prise en charge optimale de leurs soins de santé de proximité et 2 milliards pour que les retraités modestes puissent accéder à des services à la personne à domicile, dispositif auparavant réservé aux seuls ménages les plus aisés puisqu'il reposait sur une réduction d'impôt.