On trouve encore au menu une augmentation de la dépense publique en volume, contrairement aux engagements du Premier ministre et alors même que les Français n'ont pas le sentiment que les services publics, notamment dans les territoires ruraux, soient à la hauteur de ce que l'on pourrait attendre de cet effort. Le décalage est tel entre le plaidoyer prononcé cet après-midi par le ministre de l'économie en faveur de la nécessaire réduction de nos dépenses et ce qu'il y a – ou plutôt ce qu'il n'y a pas – dans ce budget que c'en est profondément déroutant.