… et de l'action concertée des principaux pays producteurs.
Remettre en question cette trajectoire n'est rien de moins que remettre en question les défis climatiques que notre humanité doit affronter. Tout se joue aujourd'hui et l'on ne devrait plus pouvoir entendre dire dans cet hémicycle que « demain, c'est loin ! ».
Remettre en cause cette trajectoire est irresponsable. L'irresponsabilité, c'est laisser augmenter la consommation nationale de carburants, car cela ne signifie rien d'autre que laisser augmenter les émissions de gaz à effet de serre. C'est préférer défendre des gaspillages d'énergies polluantes, plutôt que s'orienter vers une économie utilisant une énergie non polluante. C'est vouloir faire de la politique à la petite semaine, plutôt que s'attaquer au problème de fond : la dépendance aux hydrocarbures de notre économie, de notre société et de notre modèle de croissance.