Ma question s'adresse à M. le ministre de la culture ; j'y associe Bruno Fuchs et mes collègues de la délégation française présente à Erevan, où vient de se tenir le 17e sommet de la francophonie, une famille de quatre-vingt-quatre pays rassemblés dans la diversité.
Succès populaire : nos amis arméniens, enthousiastes, se sont approprié cet événement avec ferveur. L'image et la voix de Charles Aznavour, omniprésentes, ont exprimé l'amour de la France et l'amour de notre langue.
Succès politique également avec la nomination de la secrétaire générale de la francophonie, Madame Louise Mushikiwabo, soutenue par l'Union africaine mais choisie par consensus. Elle va maintenant devoir défendre une francophonie plus efficace et plus concrète sur les cinq continents.
Le président de la République, Emmanuel Macron, a prononcé une ode à la francophonie, un plaidoyer pour mieux répondre aux mutations de notre monde, renforcer l'État de droit, la démocratie, l'égalité homme-femme et promouvoir la place de la jeunesse.
La langue française, que nous partageons, est porteuse d'avenir. Nous devons encourager son développement en Afrique, mais la promouvoir aussi au sein des institutions internationales et européennes dans le cadre du multilinguisme.
La renaissance du château de François Ier à Villers-Cotterêts, qui me tient tant coeur, va aussi dans la bonne direction.
Monsieur le ministre, quelles décisions comptez-vous prendre et quelles actions comptez-vous mener pour que la société civile et les parlementaires accompagnent cette nouvelle et exceptionnelle ambition pour la francophonie en France et dans le monde ?