Franklin Roosevelt, je le rappelle, avait porté le taux d'imposition le plus élevé à 92 %. Notre amendement prévoit un taux de 90 %. Dans la situation de développement des inégalités que nous connaissons, cela n'a rien de confiscatoire, mais cela a tout d'un impôt redistributif – ce que doit être l'impôt sur le revenu.
Je sais, chers collègues, que vous ne voterez pas l'amendement, mais nos démocraties qui, il n'y a pas si longtemps, ont appliqué l'idée d'un impôt à 100 % au-delà d'un certain montant, ne s'en portaient pas plus mal. Il n'en allait certes pas de même pour les riches…