Je voudrais ajouter un argument à ceux qui ont été présentés par mes collègues : celui de l'évolution des mobilités. À l'heure actuelle – on n'a pas encore examiné le texte annoncé sur les mobilités – , les territoires les plus éloignés des centres, où l'on est le plus dépendant du véhicule individuel – et souvent, parce que les distances sont longues, du véhicule diesel – sont écartés des réflexions sur les nouvelles mobilités. Celles-ci, en effet, concernent les transports en commun, de nouveaux modes de déplacement, qui ne correspondent pas du tout aux habitudes de vie de nos concitoyens se trouvant dans ces territoires. Par un amendement de cette nature, on répond un peu par avance au creusement du gouffre, qui va s'accroître, entre eux et ceux de nos concitoyens qui vivent à proximité de centres urbains, où des solutions existent déjà et où des solutions nouvelles vont leur être proposées – financées pour la plupart, d'ailleurs, par les finances publiques.