Tarare et Saint-Paul-Trois-Châteaux, deux très grandes villes dans lesquelles j'ai oeuvré en tant que responsable d'une société de ressources humaines, vous le savez. J'ai eu un contrôle de l'URSSAF sur la question du transport : on donnait, aux ouvriers travaillant au rythme des trois fois huit heures, la prime de 200 euros, totalement exonérée d'impôts et de charges pour l'employeur ; en outre, elle ne générait pas non plus de frais d'émission de titres, contrairement à la solution que vous proposez. Cette prime s'applique, y compris dans les zones où existent des transports en commun.
Mais, vous avez raison, beaucoup d'ouvriers n'ont pas le choix et sont obligés, travaillant au rythme des trois fois huit heures, de prendre leur voiture. Ils perçoivent donc la prime de 200 euros, mise en place par M. Sarkozy,...