On le voit, le Gouvernement assume totalement l'augmentation de la fiscalité sur les carburants qui, sur la durée du quinquennat, représente plus de 15 milliards d'euros et constitue un impôt supplémentaire sur le droit de travailler, sur le droit de se soigner et sur le droit d'étudier.
Cette proposition concrète du ticket carburant ne doit pas être opposée aux solutions existantes, qu'elle vient compléter : les entreprises peuvent librement choisir d'offrir un avantage à leurs salariés, et elles obtiennent une défiscalisation en contrepartie. Elle constitue également un outil de management et de fidélisation des salariés et des collaborateurs, notamment dans les territoires ruraux et périphériques, où les petites entreprises ont du mal à recruter.
Enfin, quand le gazole est à 1,76 euro le litre, quand on sait qu'un plein, demain, coûtera 100 euros et quand on pense que la hausse n'est pas finie, on voit bien que la situation requiert une réponse immédiate, de court terme.