Vous avez employé, monsieur le secrétaire d'État, monsieur le rapporteur général, deux termes qui me sont chers : pour envisager la suppression de ce dispositif d'abattement fiscal, il n'y a pas eu, avez-vous dit, de concertation suffisante. M. le rapporteur général a employé exactement les mêmes termes que M. le secrétaire d'État, arguant de l'absence de concertation avec les milieux professionnels concernés.
Je puis comprendre que l'on ait voulu, pour de multiples raisons – y compris de protection et de valorisation du métier – , accorder un avantage fiscal aux journalistes. L'amendement vise à substituer à cet avantage individuel un avantage collectif, afin de soutenir la presse.
J'insiste sur ce point, car il me semble que, d'ordinaire, vous soutenez plutôt les avantages individuels au détriment des avantages collectifs.