Je tiens à dire un mot sur le sujet, car nous avons tous été choqués. Je prends acte de ce que vient de déclarer le Gouvernement, mais c'est lui qui a provoqué ce mouvement. C'est la vérité : nous n'avons demandé ni au ministre chargé du budget ni au Premier ministre de mettre en avant les maires qui avaient augmenté la taxe d'habitation, c'est-à-dire autant de maires que d'habitude. Et vous n'avez pas regardé si les taxes foncières et d'habitation avaient été augmentées il y a deux ou trois ans. Le ministre n'a pas non plus indiqué quel type de services il attend de voir supprimer dans ces mairies. C'est bien, j'y insiste, le Gouvernement qui est en cause.