Avec de tels arguments, je vous assure que vous faites un mauvais procès à nos anciens et à l'ensemble des retraités de France. En 2014, cette mesure fortement injuste, avait joué au détriment des personnes âgées, et la « clause de grand-père », en 2016, n'avait pas permis d'en compenser les effets fiscaux négatifs.
Nous sommes un peu à la croisée des chemins entre une politique redistributive et une politique familiale. Durant tous nos débats depuis que nous avons commencé l'examen du projet de loi de finances, nous avons vu que la famille vous pose un réel problème en termes d'accompagnement. Croiser le critère familial et une mesure sociale et fiscale en faveur des plus démunis aurait été une mesure juste. Il ne s'agit pas de favoriser les derniers déciles d'une population. Le dispositif aurait concerné de très nombreux retraités dans les territoires ruraux, sur le pouvoir d'achat desquels l'augmentation de 25 % de la CSG – que la « clause de grand-père » n'avait pas prévue – a des effets catastrophiques.