Je comprends, monsieur le ministre, que vous ne soyez pas à l'aise dans cette affaire, puisque c'est l'ancienne majorité, et non l'actuelle, qui est à l'origine de la mesure. Or vous y apparteniez et vous avez voté cette disposition. Pour ma part, je faisais partie de l'opposition et je l'ai combattue. L'argument que vous utilisez, monsieur le ministre, est un argument de technocrate. Je m'explique : les majorations pour enfant ne représentent pas un complément de revenu, mais une compensation de la renonciation, notamment pour les femmes, à une partie d'une carrière normale.