Profondément attachée à la liberté d'opinion et d'expression, je m'inquiète des dérives possibles, mais, en même temps, je suis prête à accueillir toutes les mesures qui feront reculer l'islamisme radical. Entre la nécessité de protéger la vie privée des Français et celle de protéger leur vie tout court, je n'hésiterai pas une seconde. Autant nous devons être attentifs aux excès de zèle de certains quand il s'agit d'utiliser nos grandes oreilles pour des raisons de basse politique, autant je suis favorable à la mise sur écoute des terroristes islamistes, de leurs amis et de leurs soutiens pour les traquer sans relâche. Dans la guerre que nous menons, il n'y a pas de place pour les hésitations. Il nous faut venir à bout de nos ennemis et nous donner tous les moyens de gagner avec pour seule limite la ligne rouge qui sépare le terrorisme et son apologie, d'une part, et la libre exception des opinions, d'autre part.
En un mot, tout pour combattre ces islamistes qui ne veulent rien d'autre que notre mort. Rien qui puisse s'apparenter à une surveillance de quiconque s'inscrit dans le débat démocratique, fût-il perçu par certains comme mal pensant. « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » répètent souvent à foison certains qui, ici même, ne tolèrent d'opinions que les leurs. Ils ont l'occasion aujourd'hui de l'affirmer face à de vrais ennemis de notre démocratie. Chiche !