Madame la députée, s'il y a un domaine où nous avons accepté, assumé même, de bien nommer les choses, c'est bien celui-là ! Nous avons agi dès que nous sommes arrivés aux responsabilités en créant un conseil des sages de la laïcité. Il a produit un document de quatre-vingts pages qui constitue une référence pour tous les personnels de l'éducation nationale en matière d'atteinte à la laïcité ; ce document pourrait, je crois, faire l'unanimité sur les bancs de cette assemblée.
Mais nous ne nous payons pas de mots. Nous agissons !
Ainsi, nous avons créé, dans chaque rectorat de France, les « équipes laïcité », capables d'intervenir concrètement dans les écoles, les collèges et les lycées dès que c'est nécessaire. Plus de 400 interventions de ce type ont été réalisées depuis le mois d'avril, ce qui est considérable. À chaque fois, il a été mis fin au trouble qui avait été constaté.
C'est la première fois depuis une vingtaine d'années que l'on agit vraiment pour constater les dérives ; c'est la première fois qu'il y a un tel volontarisme de l'action publique pour traiter les problèmes à la racine.
Le 22/10/2018 à 09:58, Laïc1 a dit :
"c'est la première fois qu'il y a un tel volontarisme de l'action publique pour traiter les problèmes à la racine."
C'est l'Etat lui-même qui entretient ce mal : est-il normal en effet qu'un directeur d'école vienne interrompre un cours, une classe, en élémentaire, pour demander qui mange ou non du porc à la cantine ? Et après, une fois le directeur parti, les élèves ne manquent pas de se dire entre eux : "tiens tu as vu, il y a untel qui mange du porc". Le processus de la stigmatisation religieuse est en cours, ce n'est pas tolérable, ce n'est pas acceptable. L'Etat initie et développe le radicalisme religieux qu'il a pour but de combattre et non pas de propager.
Le 22/10/2018 à 09:51, Laïc1 a dit :
"Mais nous ne nous payons pas de mots. Nous agissons !"
Dans les cantines, vous agissez en effet dans le sens du communautarisme islamique.
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