Madame la députée, je vous remercie pour votre question, qui me permet de compléter les propos qui viennent d'être tenus à l'instant. Mme la ministre l'a en effet rappelé : nous agissons dès la petite enfance pour suspendre la reproduction des inégalités sociales, mais nous agissons aussi sur l'accompagnement pour permettre à chacun de s'émanciper et de vivre dignement.
C'est sur quoi je voudrais insister. Chaque année, 60 000 jeunes deviennent des « perdus de vue ». Ils ne sont ni à l'école ni en formation ni en emploi. Que faisons-nous pour eux ? Nous étendons l'obligation de formation jusqu'à dix-huit ans. Aucun jeune ne pourra désormais se retrouver sans solution.