Nous pouvons donc améliorer un certain nombre de choses l'année prochaine mais où je ne suis pas d'accord avec vous – comme c'était déjà d'ailleurs le cas l'année dernière – c'est que nous n'allons pas garder des déductions ou des niches fiscales sur un impôt qui est supprimé. Je vous renvoie par exemple à notre discussion de l'an passé sur l'ISF-PME, où d'aucuns voulaient conserver un avantage fiscal lié à cet impôt… supprimé. Avouons que c'est là bien français que de vouloir garder les trous d'un gruyère qui a disparu ! C'est une fiscalité imaginative, comme nous l'évoquons parfois…
Nous avons cependant créé l'IFI-Dons. Vous aurez d'ailleurs constaté, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, que l'IFI rapporte plus que ce qui était prévu puisque, pour faire vite, nous avions envisagé entre 800 et 900 millions de recettes et que nous nous situerions plutôt, si j'ai bien compris, à 1,5 milliard – peut-être un peu moins, monsieur le directeur de cabinet, que je regarde en ce moment même ? Peut-être 1,4 milliard ?