Je pensais intervenir un peu plus tard sur cette question, mais puisque le ministre l'a évoquée, je tiens également à dire qu'à ce rythme, nous ne pourrons pas examiner la première partie du projet de loi de finances dans le temps qui nous est imparti. Il nous reste en effet 1 900 amendements à examiner, et nous travaillons assez lentement. C'est souvent le cas au début de l'examen d'un texte, et nous savons tous qu'un débat avance par à-coups, mais il me semblait utile de vous prévenir.
Au jour d'aujourd'hui, je ne vois pas comment nous pouvons nous en sortir sans siéger ce week-end. Il faut donc que chacun s'y prépare et s'organise pour être présent. Il semble par ailleurs indispensable, monsieur le président, que nous ayons d'ici ce soir une petite réunion informelle avec la présidence, les présidents de groupes et le rapporteur général, pour voir sur quelles parties du texte nous pouvons accélérer et sur quels articles nous devrons, au contraire, avoir un long débat.