Je ne répondrai pas à la série de qualificatifs peu honorables que nous a servis notre collègue. Je n'ai pas très bien compris le sens de son intervention. Je l'ai juste entendu exprimer sa joie de constater que, pour une fois, sur la quarantaine d'amendements que nous avons déposés, nous avons fait une erreur, une faute de frappe, ce qui montrerait notre incompétence. Tout le travail que nous avons effectué jusqu'à présent me paraît pourtant démontrer le contraire.
J'en reviens au fond. La question des ventes d'armes et de notre rôle géopolitique semble susciter beaucoup de réactions. Notre assemblée devrait être en mesure d'en débattre de manière rationnelle, sans en venir à tant d'excès. Pour notre part, nous n'avons commis aucun faux pas, si ce n'est cette erreur de frappe que certains agitent comme un épouvantail pour éviter de discuter du fond.
Aujourd'hui, donc, la situation internationale est un facteur de tensions – je ne dis pas que la France en est responsable, je dis juste que la France, qui figure parmi les premières puissances du monde, joue un rôle dans cette situation. Le commerce des armes alimente l'instabilité au niveau mondial, et donc la propagande des organisations terroristes. Nous devrions nous demander comment intervenir pour améliorer la situation et quels sont les moyens dont nous disposons pour éviter qu'elle ne dégénère et favorise les actes de terrorisme.