J'entends vos arguments, monsieur le rapporteur. Voilà cependant trois jours que nous discutons et j'ai cru comprendre que notre pays était soumis à une menace réelle et sérieuse et que tout le monde devait faire des sacrifices, y compris donc les employeurs.
J'entends bien l'argument que vous avancez, mais je pense aussi que c'est également faire preuve d'esprit national et patriotique que d'accepter cet amendement, et donc de contraindre – oui, contraindre – les employeurs à accorder ces jours de congé. On ne peut pas non plus, en effet, demander à tous les réservistes de prendre ces périodes sur leurs congés, qui sont aussi nécessaires pour qu'ils soient efficaces dans leur activité de réservistes. En effet, s'ils n'ont pas de congés, ils ne peuvent pas renouveler leurs forces et sont alors moins efficaces en tant que réservistes.
Je suis donc prêt à accepter d'éventuels sous-amendements, mais je ne comprends pas comment on pourrait clore l'examen de ce projet de loi sans avoir au moins adressé un geste à l'ensemble des réservistes de ce pays, qui permettent que l'opération Sentinelle existe et que nous puissions faire fonctionner les services de secours face, notamment, aux ouragans Irma et Maria. Je ne comprends donc vraiment pas votre réponse.