Je vous rassure et vous le confirme : cela n'arrivera à personne. Vous viendrez me voir et nous nous expliquerons – car c'est impossible ici, où il faudrait nous expliquer tous ensemble. Je confirme en tout cas que nul ne sera imposable s'il ne l'était pas auparavant.
En deuxième lieu, les impatiences qui s'expriment sur le terrain à propos des infrastructures me font dire qu'il ne faut pas retarder la réforme. Il ne faut pas perdre de vue la vision du développement économique – et qu'on ne vienne pas me dire que c'est grâce aux outre-mer que nous disposons du premier domaine maritime européen, car ceux qui ont siégé ici depuis dix ans avec moi savent que c'est l'un de mes plus grands combats, ils savent combien je reproche à la France de ne pas défendre ces zones économiques. Là-dessus, donc, il n'y a rien à dire. Notre vision des territoires d'outre-mer est sans doute partagée par la plupart des députés ultramarins. Il nous faut donc dépasser la question de l'impôt sur le revenu, sur laquelle nous cristallisons tous, alors qu'il ne s'agit que d'un outil pour aller plus vite vers ce que demandent les territoires d'outre-mer, comme cela s'est exprimé dans le cadre des assises des outre-mer. Tous les gens que j'ai rencontrés sont impatients. Je vais donc répondre à leur patience en leur disant que c'est maintenant que nous allons investir.