Monsieur le président, madame la ministre, il y a des moments où il faut savoir passer outre les responsabilités d'un membre du Gouvernement et où l'on s'honore en s'attachant, non à la forme, mais au fond. Ce qui est en cause avec cet amendement de M. Larrivé n'est en effet pas tant le fond des mesures – car nous convenons qu'il faut maintenir le contrôle aux frontières dans le cadre des dispositions de Schengen – que la question de savoir si cela durera deux ans, deux ans et demi ou trois ans.
L'Assemblée nationale s'honorerait alors d'adopter l'amendement de M. Larrivé, qui aiderait le gouvernement français dans le cadre de ses responsabilités européennes.